RSS
RSS



 
N'oubliez pas qu'il y a le nouveau serveur du forum qui a été ouvert il y a peu, vous le trouverez alors en annonce sur l'ancien et aussi en cliquant sur le logo. Il y aussi le recensement, même si vous avez décidé de partir dite le nous quand même.
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 :: Flood :: Corbeille :: Rps abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Une entrevue... folklorique ? [Feat Tyler Komiyada]

Requiem
Messages : 47
Date d'inscription : 06/11/2017
Localisation : Dans le bureau de sa maison close en train de siroter un petit wis... ah non o-o
Gargouille





Requiem
Gargouille
Mer 22 Nov - 5:58
[début du rp ici]

Nous avions des invités ! Bondissant d’un coup de derrière mon miroir, je me réjouissait à cette idée. Ludwig venait de me transmettre le message : Tyler allait débarquer d’un instant à l’autre. Parfait ! Rapidement et prestement je me mettais sur mon trente-et un, une nouvelle fois, pour l’accueillir. Takeki me demandait souvent pourquoi je remettais mon col souvent alors même qu’il était bien mis, pourquoi je repassait ma chemise avec mes mains alors même qu’elle était niquel, pourquoi je chipotait des heures sur ma coupe pourtant toujours impeccable. Et la classe mon chère ami voyons ! Un homme qui prend soin de soit, c’est tellement agréable à l’œil. Ahhh !!! Ce jour là, il m’avait viré de la salle de bain à coup de serviette mouillée en fait. Je comprend pas pourquoi. Il voulait être tranquille pendant sa douche visiblement…
Quoi qu’il en soit, cette fois, ce petit chenapan était en service. Je passait d’ailleurs par la porte de service derrière le bar -le gênant un peu au passage- pour débouler dans l’entrée tout fringuant, accompagné d’un soupir lancé par le barman. Quoi encore ?! Intrigué, je me retournais vers lui.

« Oscar, qu’est ce qui se passe de si fantastique cette fois… ?
-On a un invité idiot ! Alors tiens toi bien : tu vas voir il est cool. »


Sur ces mots, je lui avait poqué le nez avec nonchalance et agilité, ce qui avait eut le don de le faire sursauté et surchauffé. Oups ! Agressif ? Moi, autant que lui était agréable. C’était l‘amour fou entre nous, vache surtout. Amusé, je partais vers d’autres horizons en pas de côté pour finalement atterrir les quatre fers en l’air dans un fauteuil. Je l’avais pas vu, et je m’étais heurté à son dos tellement fort que j’en avais basculé dedans d’un coup. Lâchant un grand cri surpris et effaré, je sentais la colère qui me montais à la tête.

« Mais c’est pas possible ! Qui a foutu ça là hein ?! Qu’on me réponde ! »

Takeki, entre la gêne, l’inquiétude qui se dissipait, et le rire qui lui venait, semblait comme parcouru par milles et une pensées. Quoi, il se moquait de moi ?

« Requiem… c’est toi qui a fait la disposition du hall idiot ! »

Sur ces mots il explosa d’un rire sincère et amical. De mon côté, je réfléchissais un peu avant de me souvenir : bon sens c’était bien vrai ce qu’il venait de dire ! Ainsi je le rejoignit dans le rire sans même me redresser. Ainsi on se mit à brailler quelques blagues bien pensées en rigolant comme des baleines pendant quelques minutes, dizaines de minutes, bien trop longtemps en fait ! Mais bon tant pis : c’était drôle. Dans la pièce, certains clients observaient se jolie spectacle de bon cœur. Il y en avait qui s’arrêtaient pour prendre un petit verre que Takeki leur servait en continuant de rire, d’autre passaient pour l’étage ou le sous sol… Mais au global ils semblaient apprécier : ceux qui me regardaient de travers n’avaient qu’à ne jamais refoutre les pieds ici. Non mais.
Et enfin la porte s’ouvrit pour laisser entrer Ludwig. Le brave gosse tenait la porte derrière lui pour laisser entrer un homme. Tyler. C’était donc lui. Content de les voir enfin ici, j’agitais haut… enfin très bas les bras en appelant mon messager. Oui, dans la précipitation j’en avais oublié que j’étais logé tête la première -et tournée à 180 degrés- sur un fauteuil où mes jambes avaient pris la place de ma tête et où mes mains faisaient office de balais. Bof, qui s’en souci de cela ? Hein ?
avatar





Invité
Invité
Lun 27 Nov - 12:21
détails
UNE ENTREVUE... FOLKLORIQUE ?
Qu'est ce que... keuwa?
ft. Requiem
Ʃkaemp はは ™️

Après un voyage tranquille avec une discussion pour le moins décousue, Tyler et son comparse arrivèrent enfin au Boner, l'établissement auquel Requiem avait donné rendez vous à Tyler. Il n'arrivait toujours pas à croire qu'en plus de vouloir le voir pour parler de l'esclavage, son étrange interlocuteur l'avait convié à le rejoindre dans un bordel. Passant tout de même outre l'agacement que lui provoquait sa présence en un tel lieu... surtout si il était vu ici, à traîner dans les bordels, lui qui défendait la liberté et se battait contre la prostitution d'esclaves. Vu près d'un établissement tel que celui ci, sa réputation risquerait de connaître un pic négatif assez gênant.

Chassant de son esprit toute pensée à ce propos, Tyler entra dans le bâtiment et arriva dans un hall dont la disposition et la décoration laissait une impression assez bâtarde, tout portait à la détente mais ne donnait pas réellement la sensation de s'accorder d'un coin à l'autre de la pièce. Le tout étant coupé en plusieurs "parties" de pièce. Dans un fauteuil, en face de l'entrée, se trouvait Req... quoi? Notre hôte n'avait vraiment rien à voir avec ce qu'avait pu imaginer Tyler. Déjà, ce dernier était dans une position au combien propice à la reception d'un invité de haut rang. En effet notre tenancier était sans dessus dessous, les bras balayant le sol dans un geste de salutation, sa tête tournée à 180 degrés et ses jambes battant l'air comme deux têtes d'hydre atteintes de cécité ou bien souffrant de delirium tremens... en tout cas, le spectacle était à la fois amusant, accablant et un peu gênant. Après cette première gêne, nous arrivions à un autre point qui laissa Tyler perplexe un instant, Requiem n'était pas humain. Tout son être semblait décharné intégralement, il n'y avait là qu'un squelette animé et à moitié fou.

Complètement perdu face à une situation aussi saugrenue, il posa un regard dubitatif sur Ludwig, qui lui était parti dans un fou rire d'une sincérité rare. Apparemment, tout cela semblait logique ici, Tyler n'allait donc pas relever l'incohérence de la scène, après tout, il se transformait en gros chien méchant une fois par mois, qui était-il pour juger qui que ce soit? Il s'approcha donc de Requiem d'un pas formel,descendit sur ses genoux et serra la main de ce dernier, comme si tout était normal et que c'était le genre de situations que l'on pouvait rencontrer tous les jours dans un rendez-vous entre entrepreneurs. Après tout, il était venu pour parler affaires, il n'avait pas trop le temps de s'attarder sur les... habitudes... de son comparse.

-Tyler Komiyada, enchanté de vous rencontrer. Je suppose que vous êtes Monsieur Insomnium. J'ai répondu au plus vite à votre invitation, je n'aime pas faire attendre les affaires. Pouvons nous nous en entretenir en privé?

Tyler ne pouvais s'empêcher de tourner dans son esprit cette scène improbable, ce bougre semblait complètement frappé, il espérait au moins réussir à en tirer quelque chose d'intelligible. Au moins, son père avait déjà traité avec lui, donc ce Requiem devait au moins posséder un minimum le sens des affaires, en tout cas, Tyler essayait de se convaincre de ce fait pour se rassurer un minimum, bien que pour le moment la tentative n'était pas forcément d'une efficacité remarquable.

Au moins les employés de ce Requiem semblaient être bien traîtés ici, ces derniers étant tous en train de rire de bon coeur depuis peu avant l'arrivée de Tyler, surement grâce au talent d'acrobate improvisé de leur bien aimé directeur cadavérique qui semblait aussi sain d'esprit qu'il était ventripotent. Parler affaires risquait d'être compliqué mais au moins, cette journée était définitivement divertissante.

Hors-sujet.

Requiem
Messages : 47
Date d'inscription : 06/11/2017
Localisation : Dans le bureau de sa maison close en train de siroter un petit wis... ah non o-o
Gargouille





Requiem
Gargouille
Mar 28 Nov - 6:27
Mon chère futur collaborateur s’approcha alors pour me serrer la main. Parfait ! Lui ne s’en souciait pas visiblement : c’était un bon point. Lui serrant naturellement la sienne, sans bouger d’un pouce, j’écoutais ses dires avec une attention sans bornes. Bon, à la fois je remettais ma tête à l’endroit d’une main, j’admets. Le crissement qui en résultat refit partir Takeki et Ludwig dans un grand rire. Ah là là, et mes vieux os hein ? Ils se souciaient de leurs courbatures ? Oui je sais pas ce que ça veut dire "courbatures". Mais je l'ai lus sur un bouquin de Greg hier : y ce qui parait c'est pratique pour se faire plaindre. YOOHHOOOHHOO !

« Tyler Komiyada, enchanté de vous rencontrer. Je suppose que vous êtes Monsieur Insomnium. J'ai répondu au plus vite à votre invitation, je n'aime pas faire attendre les affaires. Pouvons nous nous en entretenir en privé?
-Chafechiapatochifefogua. »


Et oui : j’avais à présent le visage collé contre la matelassure du fauteuil. Alors forcément cela marchait moins bien pour parler. Quoi que, hein, qui aurait put le prévoir ? Peut être que le son pouvait traverser mon crane pour sortir par derrière ? Ou peut être que ce dernier aurait put faire une sublime caisse de reconnaissance digne des plus belles contres-basses ? J’étais un peu déçu je l’admets. Mais bon, cela ne m’accablait pas : je m’en foutais en fait ! Aussi me contentais-je de me redresser par la simple pression de mes jambes. Et oui je ne reprenais pas pieds en face de Tyler, mais derrière le fauteuil. Je forçais simplement pour faire le chemin inverse à celui qui m’avait mené jusqu’ici. Ainsi tout mon buste se redressa et fit un jolie soleil jusqu’à ce que je sois debout, de dos. J’admets m’être aidé un peu des bras pour forcer, mais pas beaucoup. Sur le chemin, la base de ma nuque se mit d’ailleurs en angle à 90° pour éviter de mettre un coup de boule à mon magnifique invité. Invité qui ne ressemblait pas à son père d’ailleurs. Fort heureusement !
De nouveau debout, j’explosais de rire à cette simple idée. Il ne « ressemblait » pas. Forcément ! Riant une simple seconde, je tournais finalement ma tête à 180° -de nouveau. Mais cette fois mais mains suffirent -et pas une chute. Ainsi je pouvais admirer ce Tyler plus à loisir. Mais si qu’il ressemblait à son père en fait ! En même temps, le voir à l’endroit aidais. Je relevais le résultat de cette expérience : voir les gens à l’endroit aidait à les reconnaître. Intéressant !

« Oui c’est bien moi ! Mais bon, appelez moi Requiem : Insomnium n’est qu’un nom d’emprunt. YOHOOO ! »

Sur ces mots, un de mes bras -à l’envers comparé à ma tête- se leva pour soulever un chapeau. Mais je l’avais fait tomber dans ma chute. Bof : tant pis. Oui : ma tête était toujours à l’envers. C’était plus vite de tourner qu’une simple tête, comparé à tout son corps non ? Puis : la politesse avant tout. Remettre tout ça en ordre attendrait.

« Ça fait plaisir de voir des jeunes aussi dynamiques et impliqués mon chère Tyler ! Je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation aussi promptement : il faut dire aussi que Ludwig est un excellent messager et qu'il a sut se montrer professionnel, j'en suis sûr. »

Sur ces mots, je jetais sur le jeune homme un regard brillant -quoi que mes orbites vides soient totalement noires- ce dernier lâchant un petit rire satisfait.

« Bof, c’est normal de rendre service, tu sais. Bon, si vous me cherchez je monte à l’étage : je vais me poser un peu dans ma chambre. »

Là dessus, il partit, tout sourire et tout content. Ce n’était pas un mauvais bougre au fond. A chaque fois son sourire satisfait d’avoir rendu service pâmait mon cœur d’une satisfaction certaine. C’était beau merde ! YOOHHOOO !

« Ah ! Mais trêve de palabre : certain disent que j’en fais parfois trop…. »

Une main se mit à me gratter le coin de la tête, comme pour marquer ma réflexion, juste avant que je ne reprenne d’un coup.

« Suivez moi ! Mon bureau fera parfaitement l’affaire. »

Et finalement je me mis en marche, droit devant moi et laissant le loisir à Tyler de contourner le fauteuil pour me suivre. Un peu plus loin se trouvait une cage d’escalier : je le savais. Sur le chemin, je ne quittais pas mon chère invité des yeux, ce dernier marchant pourtant derrière moi. D'ailleurs, j’avais l’étranger sensation d’oublier un truc…
Le chemin passant à côté du bar laissa Takeki faire glisser un verre en direction de Tyler. Il accompagna son présent de quelques mots.

« Un petit remontant : je me suis dit que vous en aurez besoin. »

Il ponctua sa phrase d’un sourire sincère et encourageant. Il cherchait juste… à le rassurer. Même si moi je ne comprenais pas pourquoi, cela se voyait clairement. Intrigué, j’en perdit la suite où il lui fit parvenir un second verre.

« Et ça c’est pour l’ancêtre. »

Il avait parlé plus bas, probablement pour ne pas trop attirer mon attention, où mon regard perdu dans le plafond. Il m’avait même légèrement pointé du doigt sur ces mots. Dans le premier verre se trouvait le digestif préféré de Tyler. Un met fort, parfumé, mais pas trop alcoolisé : juste ce qui fallait pour se donner du courage. Et juste ce qu’il aimait ! Et dans le second verre se trouvait un calvados, bien corsé vu l’odeur. Mais bon, cela faisait bien longtemps que je ne sentais plus rien du tout…

« Oscar fait gaffe !!! »

A peine Takeki avait-il lancé les deux verres qu’il se mit à crier un rapide injective à mon encontre. Gaffe à qu… ahhh !!! J’avais heurté un mur de plein fouet. C’est ça à pas regarder… devant. C’était donc ça : je n’avais pas remis ma tête en place. Laissant mes os vibrer les uns contre les autres et raisonner un instant, je finis par me stabiliser pour remettre ma tête à l’endroit. Un regard entendu vers Tyler, un regard plus amusé qu’autre chose d’ailleurs, et je remarquai finalement la chose : j’étais un poil trop à gauche pour prendre la porte.
Un pas sur le côté, et on étaient partis ! Je pris rapidement un couloir de service pour arriver à mon bureau. J’ouvrais, et m’installais en invitant Tyler à en faire de même d’un mouvement de main. Mon bureau n’était pas isolé ou éloigné du reste du complexe : le couloir qui permettait d’y accéder était même un lieu de passage obligatoire pour tout réfugié qui passait de leur étage privé à la zone ouverte aux clients -ou qui voulait sortir d'ailleurs. Pour autant, je n‘avais pas fermé la porte : je ne la fermais jamais. Si j’aimerais avoir une intimité toute relative parfois -que cela soit pour moi ou pour parler affaire- je n’avais rien à cacher à mes protégés. Alors c’était inutile !
avatar





Invité
Invité
Sam 17 Fév - 23:02
détails
Une entrevue... folklorique?
Enfin tranquilles...
ft. Requiem
Ʃkaemp はは ™️

Cet homme, cette créature, ce... enfin...ce truc, peu importe ce que c'était, était vraiment étrange et il fallait bien des efforts à Tyler pour ne pas céder à on instinct qui lui hurlait de partir sans se retourner, pourtant il était habitué aux étrangetés découlant des petits jeux d'AGC, il n'était pas à sa première créature bizarre... mais il n'était encore jamais tombé sur quelqu'un... comme ça.

Cet hôte improbable baragouillait une réponse incompréhensible, normal quand on a le visage enfoncé dans les matelassures d'un fauteuil de cuir, bien que son visage n'aurait pas vraiment du y figurer. Après s'être redressé et avoir... tourné sa tête à 180 degrés, il put enfin commencer ses élucubrations. Tyler sentait que la journée allait être longue, très longue. Ainsi donc, dès sa première phrase, notre homme d'affaire put apprendre que le nom donné était déjà à moitié calomnieux, pas de quoi l'inquiéter cela dit, après tout, quand on sait le genre d'affaires dans lesquelles Tyler s'était lancé, il valait parfois mieux se cacher derrière de faux noms, de faux visages ou de fausses adresses.

Ramassant le chapeau de son hôte, Tyler l'épousseta puis n'eut pas vraiment l'occasion de le rendre à ce dernier, celui ci ayant une verve inaltérable bien que ses élucubrations fussent quelques peu... à la hauteur du personnage. Au moins, il fut agréablement surpris d'entendre dans les premières paroles quelques compliments de la créature cadavérique qui l'accueillait. Cela dit, il ne suffirait pas de quelques flatteries éhontées pour convaincre Tyler que les relations étaient d'ores et déjà établies comme étant dans un climat d'entente cordiale et de franche camaraderie, malgré son jeune âge, il avait eu l'occasion de rencontrer bien des belles gueules  habituées aux formes, le caressant dans le sens du poil, si il osait penser encore à cette si ironique expression.  Pour toutes réponse aux mots concernant son drôle d'employé, Tyler adressa un signe de tête à Requiem pour confirmer que le jeune avait été d'un professionnalisme sans faille, il en aurait fait de même, même si ce dernier c'était lamentablement planté, de toutes façons. Ne sachant pas à qui il avait affaire, il n'allait pas prendre le risque de voir un jeune homme tout aussi... étrange que les deux comparses battu ou puni parce qu'il aurait déçu son maître. Ce jeune homme nous faussa d'ailleurs compagnie, semble-t-il pour rejoindre ses quartiers, au moins il avait une chambre personnelle, bon point pour le tas d'os claquetant qui se tenait face... enfin dos... mais face... enfin bref... à lui.

Enfin, ce pantin désarticulé mit fin aux interminables élucubrations du hall d'entrée, il était temps, Tyler n'avait pas que ça à faire après tout. Il disait lui même qu'il en faisait parfois trop, il n'imaginait sûrement pas à quel point. Il invita enfin Tyler à le suivre dans son bureau pour parler affaires, il était plus que temps. Ce dernier prit donc le chemin des quartiers en oubliant un détail quelques peu... spécial, en effet, ce dernier n'avait pas remis sa tête en place. Alors que son barman, qui devait avoir vu l'air dubitatif du jeune lycan malgré tous ses efforts, lui proposait un remontant en faisant le choix parfait, lui ayant servi son alcool favori. Il eut à peine le temps de le prendre et d'entendre le barman dire qu'il en donnait un aussi pour Requiem qu'il put directement crier une invective à son patron, en effet, ce dernier ayant la tête à l'envers, se dirigeait droit vers le mur, qu'il ne manqua pas de frapper de plein fouet, laissant donc commencer une cacophonie d'os s'entrechoquant comme un xylophone mal joué. Après cette scène, Tyler n'en fut que d'autant plus dubitatif quant aux résultats escomptés avec cette rencontre, il remercia donc le barman d'un signe de la tête, buvant la dose de liqueur d'une traite avant d'emboîter le pas à son hôte, toujours son chapeau en main, d'ailleurs.

Tyler suivit Requiem à l'étage, jusque dans son bureau, il entra à sa suite et referma la porte derrière lui afin d'être tranquille le temps de leur entretient. Il ne valait en effet mieux pas qu'il se fasse trop remarquer ici, quel coup se serait pour la crédibilité de son combat, un pseudo anti-esclavagiste qu'on retrouve dans un bordel, à se taper toutes les putes hybrides et furry qu'il pourrait y trouver, les rumeurs allaient si bon train dans cette ville. En posant le chapeau de Requiem devant ce dernier, il s'assit donc en face de son interlocuteur. Ils allaient enfin pouvoir converser sans êtres interrompus par d'impossibles âneries provoquées par la folie apparente de ce... truc.

-Vous m'avez convié, vous dites avoir connu mon père... j'avoue m'être attendu, en conséquences, à un homme âgé... mais vous semblez dépasser toutes mes espérances. Cela dit, je ne suis pas venu pour parler de vos secrets de beauté ou de vos lotions anti-rides. Vous vouliez me parler d'affaires d'esclaves ? Sachez, si c'est pour que je vous serve de fournisseur, que je ne fais pas dans ce commerce, l'information ne vous est peut être pas encore arrivée, mais l'empire Komiyada a décidé de s'affranchir de ses esclaves depuis que j'en ai pris le commandement.

Pendant le discours du jeune homme, ce dernier semblait vouloir placer un sous-entendu que Tyler n'avait pas su interpréter, la diction ayant été bien trop brouillon et hachée pour lui. Au moins, il mettait les choses au clair, mais il espérait qu'il avait été demandé pour l'inverse de ce qu'il venait de dire. De toutes façons, il n'y avait que dans cette optique là qu'il pourrait y avoir négociations et entente.

Il paraît que plus c'est long, plus c'est bon, c'est pareil pour le temps de réponse? xD

Requiem
Messages : 47
Date d'inscription : 06/11/2017
Localisation : Dans le bureau de sa maison close en train de siroter un petit wis... ah non o-o
Gargouille





Requiem
Gargouille
Ven 23 Fév - 12:48
Ce bougre avait fermé la porte ! Pourquoi donc ? J’avais beau réfléchir, je ne voyais pas pourquoi. Mais genre, vraiment. Il avait quelque chose à cacher, lui ? Auquel cas c’était pas très intelligent : j’étais du même coté de la porte que lui ! Huuuummmmm peut être cette information lui avait-elle échappé. Mais il ne m’avait pas l’air aveugle. Et pour me louper il fallait le faire : j’étais juste en face de lui. Ou peut être voulait il un peu d’intimité…. YOHHHOHHOOOO ! Le petit sacripant. Je ne le croyais pas comme ça… Ou peut être était-ce mon charme qui avait encore fait ses preuves ! Ahhhh !!! C’était dur d’être victime de son succès.  
Puis il ne lambinait pas ! A peine fusse-t-il assis que… oh ! Mon chapeau ! C’était fort aimable à lui de l’avoir retrouvé si vite. Il était rapide ! Et efficace. On véritable homme... d’affaire bien sûr ! Et très pratique en plus. Le saisissant d’une main, je l’admirais quelques secondes, ne remarquant que très tard que Tyler était en train de parler.

« Vous m'avez convié, vous dites avoir connu mon père... j'avoue m'être attendu, en conséquences, à un homme âgé... mais vous semblez dépasser toutes mes espérances. Cela dit, je ne suis pas venu pour parler de vos secrets de beauté ou de vos lotions anti-rides. Vous vouliez me parler d'affaires d'esclaves ? Sachez, si c'est pour que je vous serve de fournisseur, que je ne fais pas dans ce commerce, l'information ne vous est peut être pas encore arrivée, mais l'empire Komiyada a décidé de s'affranchir de ses esclaves depuis que j'en ai pris le commandement. 
-Fort judicieux à vous : je vous le déconseille. Puis après tout il y a fort mieux à faire que cela dans le domaine. »


J’étais le plus sérieux du monde, et cela se voyait. Mon air tranchait sévèrement avec mon allure délurée qu’il avait pus admirer jusqu’alors. Le bougre n’y songeait quand même pas ?
Me relevant finalement, je me mis à faire les cent pas derrière mon bureau. Une deux secondes, juste assez de temps pour le laisser songer à reprendre. Je tournais vers lui la tête -et que la tête- pour laisser tomber ma mâchoire et hurler brutalement.

« Ne touchez pas à ce secret de jouvence Tyler, vous vous en mordriez les doigts ! »

Ma voix déraillait sur la fin, comme si je criait au loup avec une volonté non retenue. Vraiment, il n’avait aucun intérêt à se faire vider la carcasse de son sang par un vampire. Ça pic ces conneries ! Hum, non vraiment pas. Il ne m’avait pas comprit. Pour qui me prenait-il ?

« Pour ce qui est de notre affaire ci, je crois que le message n’est pas passé. J’ai pourtant chargé Ludwig de vous en montrer un échantillon. Mais cela semble être passé à la trappe. Voyez, Tyler, j’ai été informé sur vous et votre jeune age fougueux, qui j’espère durera. Je ferrais tout pour ! Voyez, je vous ais estimé à votre juste valeur : votre petite peau de bébé cache un bien bel esprit. »

Je marquais un petit temps d’arrêt, comme pour réfléchir. Je stoppais ma marche, laissant le silence envahir la place. Tyler avait tout le loisir de réfléchir à reprendre de nouveau. Mais non ! J’avais encore à parler !

« Vous ne faites pas dans le commerce ? Parfait moi non plus ! Cet endroit est un refuge pour tout esclave pouvant et voulant y mettre les pieds. Certains restent, d’autres partent, mais chacun ici fait ce qui lui chante en toute bonne conscience. Et pour que certains y mettent les pieds, j’y met le prix parfois. Il ne me manque juste une personne capable de se présenter comme l’acheteur. Voyez cet endroit comme le royaume de Peter Pan ! »

J’éclatais d’un rire sincère pendant quelques instants avant de retourner un regard vide et froid vers le jeune homme.

« Alors vraiment : gardez votre peau sur vos os, jeune Komiyada. Mes principes de beauté semblent peu plaire aux vendeurs. Vous êtes le ticket de sortie pour tant d’esclaves qui attendent une nouvelle vie aux pays des enfants ! YOOHHOOOHOOOO ! »

J'avais l'air plus jovial sur la fin. Mais ma froideur revient de plus belle. Pire, je ressemblais d'un cou à un squelette sans vie pour conclure ainsi.

"Alors, ne les décevez pas..."

Puis je pus enfin de me détendre. Bordel ! Que ça faisait du bien ! Je semblais plus vivant, mais calme, reposé, en paix.
Ce fut donc soulagé et avec l’esprit fier d’avoir mis tout ça au clair que je me rassis. Cela faisait du bien de pouvoir parler franchement à quelqu'un dès la première rencontre. Il me rappelait son père, le bougre qui avait gardé une esclave clandestine à l'époque : manque de confiance en moi, mais je comprend. Seulement lui, il était plus... tout. Il avait ses yeux d'ailleurs... ses lèvres... C'était... Ah !!! Et en plus il allait plus loin, intéressant donc, non ? Justifié ? Moi j'y voyais clair : rien à m'expliquer ou me justifier. Et je confirmais quelques soupçons.  Enfin, je me comprend, et il le comprendra aussi. Je pense que c'est le principal. Non ?
Finalement le posais le chapeau resté sur le bureau dans mes cheveux, et posais un regard attentif -comme peut être un peu brillant- sur Tyler. C‘était clair non ? Maintenant on pouvait parler. Pas affaire, mais gentils sauveurs. Il était l‘image pour les vendeurs, j’étais celle pour les futurs libérés. Nous étions... des alliés de la liberté ? En tout cas, je prônais déjà celle de penser.





Contenu sponsorisé
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AG-Corporation :: Flood :: Corbeille :: Rps abandonnés-
Sauter vers: