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Beyond good and evil [Feat Louange / Terminé ?]

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Invité
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Dim 26 Nov - 18:08


La drogue, c'est mal




Mon corps est une loque… Non, surement pire vu la difficulté que j’ai à bouger le moindre petit doigt. Qu’est ce que j’ai bien pu faire pour finir dans cet état ? Merci de poser la question, ça m’évitera le difficile et douloureux travail d’y réfléchir. Quoi, vous pensiez que j’avais la réponse en tête ? Très drôle, si j’avais eu conscience de tout cela, je ne me serais jamais retrouvé dans cette situation.

Bon sang, qu’est ce qu’il s’est passé ?

Un malaise étrange m’envahit alors que je mes mains cherchent vainement à prendre appui sur le béton froid. Attendez, du béton ? Oui, vu la rugosité du sol contre ma joue, ça ne peut être que ça. J’ouvre à demi les yeux et me retrouve face à un mur grisâtre des plus mornes. Bon sang, ma vue en met du temps à s’éclaircir, c’est suspect, et qu’est ce que je me sens mal… Mes bras forcent sur le sol, je me redresse à moitié alors que mon corps me renvoi un bon retour de bâton dans les dents pour une nuit qui m’avait eu tout l’air d’être explosive.

Pourquoi je me sens aussi serré ?

Le bruit insignifiant de ma peau frottant le sol se répercute sur les murs nus et dans ma tête, amplifiant une migraine atroce qui me fit lâcher un grognement. Damn, même ma voix me prend la tête… Je me relève petit à petit, m’aidant du mur lorsque les vertiges reprenaient. Bon sang, il me fallait un petit remontant pour me remettre d’aplomb. Je n’étais pas du genre à sauter sur tout et n’importe quoi pour me nourrir, bien qu’à mes débuts je n’avais pas tant de fierté qu’à présent, mais je n’étais pas sûr de pouvoir me contrôler à la prochaine personne au sang chaud que je rencontrerai.

Bon, me voilà debout, les deux mains en appui contre le mur, les jambes peu assurées, mais tout semble à peu près tenir. Voyons voir où je suis à présent. Parce que oui, en plus de ne plus avoir de souvenir de la veille –du moins, j’assume avoir passé la nuit dans cette pièce, difficile à dire lorsque l’on n’a pas de fenêtre pour voir si le soleil est levé ou non- je ne sais pas du tout où je suis. Je me retourne difficilement et, là, je me mets vraiment à douter de savoir si tout cela est un rêve ou bien la réalité.

Alessandro Jimenez, un petit parrain de la mafia, étendu au sol dans une flaque de ce que je peux très facilement m’avancer qu’il lui appartient, mort depuis plusieurs heures selon moi. Bon sang, je l’avais vu il y a quoi… Huit ? Dix jours ? Lui qui craignait que son opération à l’épaule le gênerait, il pouvait à présent être rassuré. Plus que Jimenez, il y avait quelqu’un d’autre allongé au sol. Enfin, « quelqu’un » ? Je n’arriverai jamais à être à l’aise avec ce genre de personnage. Une cyborg, un être vivant modifié artificiellement. Même pour moi, ce genre d’expérimentation me donnait des frissons. Mes jambes semblaient avoir repris un peu de vigueur, je fis un pas, un second… Ok, ça allait un peu mieux. C’est en prenant de l’assurance que je compris enfin ce qui n’allait pas, enfin, en plus du reste. Je me sentais vraiment serré dans mes vêtem…

Oui, c’était ça… Du tissu blanc, des souliers assortis. Ce que je portais, ce n’était pas un pantalon…

«  Bon sang, qu’est ce que c’est que ce foutoir ? »

Je jurais entre mes dents. Vite, un miroir, une vitre, n’importe quoi… Rah, il n’y avait rien dans la pièce, juste une porte en fer qui m’avait tout l’air d’être fermée. Je trainais lentement et difficilement la patte jusqu’à la porte en grommelant et tirais sur la poignée de toute mes forces, enfin, du peux que j’avais actuellement. Impossible à ouvrir.

« Sérieusement ? Si c’est une blague je vais étriper celui qui en est l’auteur ! »  


- Adrenalean 2016 pour Epicode
Louange Strauss
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Louange Strauss
Ange déchu ou usurpateur
Mar 28 Nov - 2:10
Douleur… Une ampoule sur ma tête. C’était… ma tête ? Elle clignotait et me relançait comme si elle se gonflait et se dégonflait à une cadence qui me perdait. Immobile, endolorie et sonnée, je n’osais bouger d’un pousse. Le sol, froid et dur, s’étalait tout le long de mon corps horizontal. C’était un appui solide, froid mais solide. C’était un appui dont j’avais besoin. Figée, je reprenais lentement connaissance et conscience de mon environnement. Il faisait sombre, frais. J’en frissonnais.
Un bruit à côté de moi retentit sans vraiment que cela ne me surprenne. En général, c’était plus la solitude qui me faisait peur, et non le fait d’être accompagnée. Mon frère me suivait comme mon ombre, alors je m’étais fait à l’idée d’avoir une ombre du genre. L’habitude, les réflexes et aussi un peu de flemme -il fallait l’avouer- éloignèrent de moi tout idée visant à vérifier l’identité présente de cette ombre. Pour moi, c’était mon frère : évident.

Pour autant, ils fallait bien voir où nous étions tombé. Jack s’occupait déjà de cela. Et j’avais confiance en lui. Alors je prenais mon temps, le laissant faire. De mon côté, je cherchais à me remettre les idées en place. Mais… ah ! Je peinais cruellement. Tout était floue, distant, brouillée au lointain. Impossible de comprendre comment on était tombés là. On ne s’étaient pas fait prendre quand même ?!

«  Bon sang, qu’est ce que c’est que ce foutoir ? »

Foutoir ? Je n’en avais aucune idée. Aussi je commençais à me retournais lentement vers lui afin de signaler mon ignorance. Mais mon corps se figea d’un coup lorsque mon regard se posa sur « lui ». Ce.. ce n’était pas Jack. Vraiment pas. Outre sa tenue… particulière, l’individu avait un regard aussi droit et perçant qu’une aiguille. Sans vraiment comprendre pourquoi, il me faisait peur… Cette sensation combinée à sa tenue… ridicule il fallait le dire- tout me rendait… perdue. Je n’arrivais pas à rire, même si j’en avais très envie. Je n’arrivais pas à avoir totalement peur de lui, même si c’était probablement dans mon intérêt… Tout en infirmière qu’il était habillé…
Je bloquais. Je bloquais tant et si plus que je pris un moment à décoller le regard de cet homme en accoutrement… particulier. Un regard sur la droite. Nous étions dans une pièce totalement fermée. Un regard sur la gau… un cadavre !

« Sérieusement ? Si c’est une blague je vais étriper celui qui en est l’auteur !
-Mon dieu ! »


Lâché comme un cri de surprise, mes mots étaient plus rauques et graves que prévus. J’avais un chat dans la gorge. Mais tant pis. Aussi je m’étouffais à moitié en me jetant sur l’individu sans vraiment me débarrasser du félin. Je toussais alors assez bruyamment et crachais un glaire au sol avant de l’ausculter. Deux doigts sur son coup. Il était mort… Éviscéré ! Je m’en étais rendu compte en retournant difficilement son… cadavre. Son ventre était ouvert sur une large zone. L’entaille était nette et profonde. On pouvait voir ses entrailles se rependre… Terrifiée, je reculais, toujours sur les genoux, pour finir par tomber à la renverse. C’était… indescriptiblement affreux. Mes yeux, tremblants et brillants, ne pouvaient se décoller de ce spectacle là où les ailes lumineuses lui donnait un éclairage paradoxalement très angélique. C'était d'ailleurs à elle que je devais de ne pas être retombée allongée. Mais... il y avait trop d’honneur et de projecteurs pour un bien triste massacre…

« Mais qui a fait… ça… »

Sur ces mots, j’avais vu comme un petit truc briller dans ma bottine. Intriguée, je passais une main tremblante dedans pour sortir l’objet. Un couteau… couvert de sang… Je… NON ! J’avais beau avoir oublié ce qui m'avait mené ici, je ne pouvais être l’auteur de cette affreuse boucherie ! Incrédule, tremblante comme une feuille, et presque hagarde, je me tournais vers mon-a confrère-sœur d’infortune. Je tenais le petite couteau -pourtant bien tranchant- du bout de deux doigts. Comme si j’avais peur de le toucher. Mais il était bien haut, comme si je ne savais pas quoi en faire.

« Monsieur-dame infirmier…ère. Je… C’est pas moi. J’ai… c’est vous hein ? Pitié dite moi que c’est vous… Et laissez moi partir… pitié… Je… je dirais rien… Je chercherais ni qui vous êtes ni à comprendre ce que vous m’avez fait…Je... Pitié… »

Bredouillante et à genou face à l'individu, j’en avais lâché le couteau pour joindre mes mains dans ce qui ressemblait à une prière. Moi qui n’étais jamais armée… même lorsque je sortais seule. Cela ne pouvait être moi. Je refusais de vire avec un meurtre sur la conscience. Je ne le supportais pas ! Dans un sens, je préférerais qu’il me tue dans la foulée -après son premier meurtre- plutôt que d’apprendre que cet œuvre était de mon fait.
Pitié… Je préfère la mort à la culpabilité...
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Invité
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Lun 4 Déc - 10:37


La drogue, c'est mal




Mais bon sang, qu’est ce qui avait bien pu se passer pour que je peine autant à forcer une foutue porte dans ce genre ? Même avec un coup dans le nez je pouvais en défoncer deux ou trois sans m’en apercevoir alors pour bloquer autant, ça devait être grave. J’avais dans l’idée de voir si je n’avais pas de trace de piqure sur le corps mais un bruit rauque et impromptu me stoppa net dans mon entreprise.

Je tournais mon attention vers le coin où le corps et le cyborg se trouvaient. Visiblement l’un des deux s’était éveillé et vous devinerez sans aucun problème de qui je voulais parler. L’homme qui avait créé cette chose avait manifestement beaucoup sur la conscience pour avoir l’idée de faire un « ange », enfin… Je la regardais se jeter sur le cadavre, prendre son pouls et mesurer avec effroi à quel point le sauver serait irréalisable. J’avais beau être dans une galère sans nom et sans aucune idée de ce qui avait put se passer, la voir ainsi sur-réagir à la vue du cadavre me faisait bien rire.

Je croisais les bras et m’adossais à la porte avec un air étrangement amusé en regardant la scène. Ma compagne d’infortune continua son manège, découvrant que ce qui l’avait éviscérer était un couteau qui, de manière totalement fortuite, se trouvait dans sa bottine. Je ne pouvais m’empêcher de siffler d’étonnement en voyant cela. Elle qui avait l’air si fragile, je ne la pensais pas capable d’une telle boucherie. A sa prise de parole incohérente, je me mis toutefois sur la défensive. Elle ne se souvenait pas non plus de la veille ? ça, ok, mais qu’elle m’impute le crime ? Ce n’était pas mon mode opératoire et je n’avais aucune raison de tuer un client. Je grognais en la voyant me supplier de l’épargner.

«  Oh, du calme. Primo je n’ai pas charcuté cet homme, enfin, si, mais il y a une semaine et pour une opération visant à le sauver. Je ne sais pas ce qu’il t’a fait, mais je n’y suis pour rien là dedans et, si je n’y suis pour rien, il ne reste qu’une seule personne qui pourrait avoir fait ça ici. »

Alors que je terminais ma phrase, mon regard se focalisa sur la cyborg avec un air qui n’admettait aucune ambiguïté. Je m’avançais lentement vers la jeune femme et ramassais l’arme du crime pour l’inspecter.

«  Hum… Dix centimètres environs. Pas mal, juste assez long pour venir chercher deux-trois organes vitaux et ne laisser aucune chance au macchabé. »

Je lui tendis le couteau avec un air agréablement surpris. Oh, je n’avais pas d’intérêt à connaître un meurtrier de son genre, mais si elle pouvait aider à sortir de là alors je l’utiliserai. Même si j’allais devoir la malmener un peu en cours d’opération.

«  Allez, relève toi maintenant et récupère ton bien. Le coup de la pimbêche effarouchée ça prend deux minutes mais je vois clair à travers ton jeu. Tu l’as tué, assumes un peu tes actes. Et si tu veux vraiment te rendre utile et t’échapper de ce bordel, essaie de voir si tu ne trouves pas la clef sur le corps du gars. »

Voyant qu’elle tardait un peu à prendre le couteau, je le déposais devant elle avant de m’éloigner pour vérifier mon corps. Blocage… J’oubliais facilement ma tenue aujourd’hui… Soupirant, je me promis de récupérer au plus tôt une tenue décente et commençais à vérifier si mon corps était intact. Quelques secondes plus tard, je n’avais toujours aucune piste. Peut être était ce quelque chose que j’avais ingéré ? Je me mis à réfléchir. Non, rien d’inhabituel à ce que je m’en rappelle. Nanako avait fait le diner comme tous les soirs…

«  La boite de conserve, tu te souviens de quelque chose d’inhabituel que tu aurais fait hier soir pour te retrouver dans cet état ? »   


- Adrenalean 2016 pour Epicode
Louange Strauss
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Louange Strauss
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Mar 19 Déc - 7:27
Je paniquais, je suffoquais. Je restais figée, là, incapable de bouger le moindre petit doigt. C’était comme si l’immobilité me rendait invisible aux yeux du monde. Comme si je cessais d’exister ou de souffrir en ne bougeant pas d’un pouce. Et pourtant… rapidement la douleur me repris. Quelques hauts le cœur et des spasmes étouffés. J’avais mal, mais bouger auraient tout décuplé… Je souffrais à en crever. Et pourtant un étrange instinct de survie me poussa à la lente agonie paralysante plutôt qu’à une fin propre et nette. Bouger auraient tout arranger. Mais j’en étais incapable.

«  Oh, du calme. Primo je n’ai pas charcuté cet homme, enfin, si, mais il y a une semaine et pour une opération visant à le sauver. Je ne sais pas ce qu’il t’a fait, mais je n’y suis pour rien là dedans et, si je n’y suis pour rien, il ne reste qu’une seule personne qui pourrait avoir fait ça ici. »

Non ! Non, non, non, non et non. Ses mots, directs et brutaux, faisaient trembler mes petits muscles qui commençaient à tétaniser. Oui, il faiblissaient vite, comme leur propriétaire… Cet… cet homme ne pouvait avoir raison. Figée dans mon état à demis second, j’en étais à me demander s’il me parlait à moi. J’étais là ?

«  Hum… Dix centimètres environs. Pas mal, juste assez long pour venir chercher deux-trois organes vitaux et ne laisser aucune chance au macchabé. » 

Deux trois. Une inspiration de terreur et mon sang ne fit qu’un tour. Brutalement, j’enveloppais mon ventre avec mes deux bras. Je sentais la lame. Elle m’ouvrait un poumon, et le foie. Le sang se mêlait aux autres fluides dans une danse macabre. Je le visualisais tellement nettement que c’était comme si cela m’arrivait. Et à la fois, mes bras brûlaient d’une étrange douleur. Ils… ils avaient bougés ?

«  Allez, relève toi maintenant et récupère ton bien. Le coup de la pimbêche effarouchée ça prend deux minutes mais je vois clair à travers ton jeu. Tu l’as tué, assumes un peu tes actes. Et si tu veux vraiment te rendre utile et t’échapper de ce bordel, essaie de voir si tu ne trouves pas la clef sur le corps du gars. »

Il me parlait ? Oui ! Enfin. Je croyais… Je… étais-je vraiment du genre à rester aussi muette qu’une pierre tombale ? En vérité oui. Mais laisser un vent aussi violent à quiconque me faisait mal. Ce n’était pas très gentil… aussi me concentrais-je sur ses mots, mais je n’y comprenais rien. Ou je ne voulais rien en comprendre. Chaque sonorité m'était familière. Mais la suite ne faisait aucune sens ou mot que je parvenais à comprendre. C’était flou… Pour autant, je devais répondre. Je le devais presque par réflexe. Seulement ce fut une bouche qui s’ouvrit pour ne rien laisser sortir. Je… je ne pouvais pas. Mon regard perdu dans le vague n’avait même capté le « cadeau » tendu…

«  La boite de conserve, tu te souviens de quelque chose d’inhabituel que tu aurais fait hier soir pour te retrouver dans cet état ? »  

Hier soir…. Hier soir… J’étais accompagnée, comme tout les soirs. Pas du… cadavre. Mais de quelqu’un d’autre. Je… je n’avais… « tué » personne. Je… on s’étaient séparés. On ne le fait jamais volontairement…

« Jack ! »

Sur ce cri, je m’étais redressée d’un bond. J’avais simplement mis un grand battement d’aile dans l’air, pour me réceptionner sur mes deux pieds avec une grâce presque habituelle.

« J’étais avec Jack. Enfin je suppose. Enfin… si je n’étais pas avec lui tout s’était mal passé hier soir déjà. Je… je ne le quitte jamais habituellement. Je… C’est un homme, la trentaine, cheveux courts et blonds, l’air pas commode je l’admets… »

Je réfléchissais, perdu dans le vide, avant de poser mon regard sur le cadavre.

« Ce doit être lui qui l’a tué. Ou… Enfin… par légitime défense, il a répondu à une agression : c'est... c'est pas un meurtre ! Je… il aurait pas fait ça par arme blanche… enfin… il ne devait pas avoir le choix… pas avoir le choix… »

Je retournais brutalement mon regard vers mon compagnon de remplacement.

« Vous l’auriez vu ? Je dois le retrouver, et le prévenir de cacher les preuves de SON cri... acte légitime. C’est… c’est lui. Vous l’avez vu ? Vous lui… vous lui voulez pas de mal quand même ? A lui ? A moi ?! »

Je maintenais un regard droit et fort vers cet homme. Un air interrogateur posé sur le visage, j’oscillais entre peur, hésitation et assurance forcée. C’était Jack, obligé. Ce n’est pas mon affaire. Il a l’habitude, lui. Moi, j’en suis incapable. Il n’en est pas à son premier coup. Il le supporteras bien. Mieux que moi…
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Dim 14 Jan - 0:19


La drogue, c'est mal




Mes mots furent bien transmis à leur destinataire et je m’étais assuré d’être bien clair mais… Non, il semble que cela ne puisse pas faire réagir ce truc. L’air hagard, la cyborg semblait ramer sévère, moulinant dans le vide malgré mes demandes plus qu’explicites. Etait-ce si difficile de regarder sur le corps pour voir si il n’avait pas la clef de cette foutue porte ? Ah, deux fils qui se touchent apparemment, la jeune femme semble reprendre conscience un minimum. Bon, par contre, pour avoir un message intelligible, il faudra repasser.

Soupire.

Bon, reprenons depuis le début, écoutons son flot de charabia pour tenter d’y trouver du sens. Tel un disque rayé, ses mots sortent avec un rythme qui ferait se retourner de nombreux compositeurs dans leurs tombes. L’ « ange » semble vouloir se remémorer les événements de la veille comme un alcoolique le ferait, comme la démarche d’un poivrot, ses mots se font hésitants. Elle se reprend à plusieurs fois, retourne sur ses précédentes paroles pour les corriger, se contredit elle-même…

L’étape du déni arrive bien vite, je soupire à nouveau.

Mais cette fois ci, l’écoute n’est plus de mise. J’ai le choix de lui répondre tout de suite avant de passer à autre chose, mais j’ai l’impression que cela ne nous fera pas plus avancer. Il lui faut un retour brutal à la réalité pour qu’elle puisse faire face à ses actions et il me faut son aide pour m’échapper d’ici. Alors qu’elle me fixe pour avoir sa réponse, je m’avance lentement vers elle et, sans crier gare, lui donnais une bonne gifle.

« Maintenant ça suffit, tu vas commencer par arrêter ton cirque. Je le connais pas ton Jack et si c’était vraiment lui qui avait refroidit ce type, il t’aurait vraiment laissé avec le corps et les emmerdes qui vont avec ? Soit ton type est un véritable connard, soit il va falloir que tu te remettes en question, mais dans tous les cas tu vas me faire le plaisir de fouiller ce cadavre pour trouver la clef, est ce clair ? »

Je ne voulais plus plaisanter à présent. Le confinement dans cette petite pièce me rendait furieux et ce n’était ni la constatation de mon état, ni le comportement de sa colocataire qui allait arranger cela. Je fis volte-face et commençais à maugréer en faisant quelques pas pour tenter de me calmer. Reprends toi Edward, ce ne sont pas une salle vide et un grille-pain défectueux qui vont avoir raison de ton contrôle sur toi-même, il faut te ressaisir. Si seulement j’avais de quoi me changer, cela ferait déjà un problème en moins à régler…

Edward, souffle un bon coup.

Je me retourne vers la jeune femme en tentant de me maîtriser un maximum, chose qui n’était pas vraiment aisée aujourd’hui. Il me fallait malheureusement devoir assumer l’état émotionnel de l’être emprisonné avec moi. Après tout je pouvais concevoir que tuer pouvait être un acte ayant des répercussions sur l’esprit, surtout la première fois. J’essayais donc d’avoir un visage aussi avenant que possible avant de reprendre d’un ton plus mesuré.

« Excuse-moi pour cela, je vais reprendre. Le mal est fait, de toute évidence. Plutôt que de chercher qui en est l’auteur, que dirais tu de chercher un moyen de sortir d’ici ? »


- Adrenalean 2016 pour Epicode
Louange Strauss
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Louange Strauss
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Lun 15 Jan - 17:31
J’étais dans l’expectative. J’espérais, patiemment, que la réponse vienne. J’avais bon espoir que cet homme ne me veille pas de mal, derrière ses propos crus. Après tout, s’il avait voulus me tuer, je ne me serais même pas réveillé… Et s’il voulait du mal à Jack ? C’était bien le pire que je redoutais. Mais là encore ce n’était pas mon affaire, mais uniquement leurs responsabilités qu’ils prenaient.
Ainsi je le regardais droit dans les yeux, sans trop de craintes du moins. Le fixer m’aidais à détourner mon regard du… de…

« Maintenant ça suffit, tu vas commencer par arrêter ton cirque. Je le connais pas ton Jack et si c’était vraiment lui qui avait refroidit ce type, il t’aurait vraiment laissé avec le corps et les emmerdes qui vont avec ? Soit ton type est un véritable connard, soit il va falloir que tu te remettes en question, mais dans tous les cas tu vas me faire le plaisir de fouiller ce cadavre pour trouver la clef, est ce clair ? »  

Je… C’est que… Confuse, je ne sus que bredouiller quelques sons à peine audibles. Ils ne voulaient rien dire, pas plus que tout ce qui me passait par la tête face à… à… à cette tirade acerbe et odieuse ! Comment… comment pouvait on être aussi méchant ? Je ne comprenais pas sa violence, et je la mangeais en pleine figure. Il était vraiment mauvais…
Jack avait forcément une bonne raison ! Il en a toujours une… J’avais une lui une confiance totale et absolue. C’était comme un lien immuable qui me liait à lui. Il ne pouvait pas le briser : lui comme moi étions incapable d’une telle infamie. C’était impossible… ce gougea mentait !
Et pourtant je ne pouvais bouger. J’étais tétanisée, tremblante en lieu et place où il m’avait laissé. Comment avait il osé… comment ? J’en sanglotait. Et rapidement mes yeux s’étaient embrumés de larmes sincèrement tiraillées entre la confusion et le désespoir. Peut être un peu de haine... Comment ?! Comment pouvait il respirer sur cette Terre ?

« Excuse-moi pour cela, je vais reprendre. Le mal est fait, de toute évidence. Plutôt que de chercher qui en est l’auteur, que dirais tu de chercher un moyen de sortir d’ici ? » 

Il… au moins il « essayait ». C’était tout à son honneur. Je devais, non, je VOULAIS l’en remercier. Mais le mal était fait. Cet odieuse pensée qu’il avait déversée sur moi comme un torrent m’avait déjà emporté. Le mal était fait, et pas là où il croyait.
Ainsi, je le fixais avec un regard aussi empli de tristesse que de dégoût. Non, j’étais incapable de le regarder avec bienveillance. Pas aujourd’hui. Pas maintenant. C’était trop me demander. TROP ! Aussi ma réponse fut tendue, comme si je parlais entre mes dents. Je n’arrivais juste pas à me calmer…

« Et pourquoi te servirais-je de chienne ? De traînée ? D’ESCLAVE ! Crois moi, je suis du genre serviable, adorable même ! Mais des gens qui me parlent plus avec leur cul qu’avec leur bouche tu es le pire que j’ai croisé. Si tu veux vérifier, VAS LE FOUILLER TOI MÊME TON CADAVRE ! J’aurais pus le faire ouè. Mais figure toi que moi j’ai confiance en ce frère que tu as injustement traité de connard. Connard toi même ! »

J’étais aux bord du gouffre, bouillonnante et brûlante. Presque plus que la lave qui attendait en contre-bas. Ce type… ce type… merde ! Aujourd’hui je ne voulais pas être son ange. Aujourd’hui je voulais déverser la panique qui perçait mon cœur jusqu’à l’hémorragie. Aujourd’hui je voulais lui dire : VA CHIER ! A défaut de le dire au monde…

« Si tu veux le fouiller ton cadavre, fait le toi même au lieu de me prendre pour ton esclave, ta pute, ton objet ! Contrairement à ce que tu pense, j’ai des pensés, et un cœur que je ne te laisserais pas piétiner ! Si tu veux qu’on s’entraide, c’est donnant donnant enfoiré ! »

Ça partait tout seul. Vraiment. C’était plus fort que moi. Je ne savais même pas ma main capable de cela. Je l’ai baffé. C’était partit comme ça, tout seul. Je ne l’avais même pas vu venir. Je… j’étais capable de ça moi ? Merde… J’en bredouillais déjà de confusion… Si j'avais fait ça, et ce que j'avais aussi... enfin le... si c'était moi...
Qu’est ce qui m’arrivait ?

« Je... je voulais pas... C'est que... MERDE !

Tête basse, je n'avais même relevé la tête vers ce type. Il allait me faire du mal ? Me frapper ? Me tuer ? Peut être... Mais... Mais... MERDE ! Voilà !
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Ven 26 Jan - 18:32


La drogue, c'est mal




Sans broncher, je vis la cyborg passer du désespoir à l’incompréhension, de l’incompréhension à la peur et, enfin, de la peur à la colère. Ca y est, elle avait perdu le contrôle, cédé à cette colère que je devinais derrière ce masque trop parfait de personne altruiste. Que pouvais je en déduire à présent ? Tout d’abord, c’était une parfaite ignorante de la vie au sens large du terme, à un tel point que cela en était amusant. Elle avait en outre une foi inébranlable dans le fait qu’elle était inoffensive. Bon point que je garde en tête pour plus tard, tout est bon pour prendre l’ascendant psychologique. Enfin, elle semblait aussi avoir une confiance aveugle en son frère qu’elle idéalisait/couvait bien trop à mon goût. Non pas que je me scandalise à la vue de cette manie de lui trouver des excuses pour son potentiel meurtre… Quoique, si en fait, lorsque l’on tuait quelqu’un, on devait assumer la vie que l’on soufflait comme une bougie. Si j’étais son frère, j’aurais honte que sa sœur cherche autant à lui trouver des excuses.

C’était… gênant.

Bon, revenons à notre situation, après tout je suis enfermé avec ladite sœur. Celle-ci avait d’ailleurs terminé sa tirade que je voyais comme presque honnête. Elle faisait des progrès, parfait. Quoi, vous vous étonnez que je laisse une personne, que je considère comme à peine plus conscient de la vie qu’un grille-pain, me jeter autant d’insultes et de mal-parler au visage sans rien faire ? En vérité, je ne le prends pas personnellement, j’ai volontairement essayé de l’énerver dès que j’ai entraperçu ce caractère dégoutant de personne trop vertueuse. Une entité qui vient en aide à son prochain… Ghhh, rien que d’y penser j’en ai un frisson de dégoût. Mais ce n’est pas le dégoût qui, ici est affiché sur mon visage. Même pour moi, c’est dur d’afficher du dégoût quand on est en train d’éclater de rire, vraiment. J’éclate de rire, donc, car elle me montre enfin un peu de ce qu’elle est vraiment, de ce qu’on est tous, au fond.

« Ah, voilà, là je parviens mieux à te comprendre. Franchement, la prochaine fois, évite de jouer la personne trop propre sur elle, s’il te plait. Respecte moi un petit peu et, si ce n’est pas pour moi, respecte toi un peu plus voyons ! »

Bon, j’avoue, je comptais sur le fait que cette tournure de situation inattendue choque la cyborg. Passer pour un connard, je le dis tout de suite et ça ne va choquer personne, ça ne me pose pas de problème, surtout quand c’est constructif. Surprendre pour pouvoir arriver à ses fins, voilà ce que j’avais cherché à faire ici, voyons voir si cela avait fonctionné. Je tendis une main en sa direction, dans l’intention louable –louable, louange, vous avez compris ?- de l’aider à se redresser.

« Bon, maintenant que nous avons réglé ce problème d’égo un peu trop lumineux pour être réel, pouvons-nous commencer à réfléchir à une solution pour sortir ? »

Sous-entendu, maintenant que la jeune femme avait plus de profondeur de caractère qu’un four à micro-ondes, pouvions nous avancer ? Non pas que je trouvais ma tenue indécente, mais je ne prévoyais pas de rester ainsi, et dans cette pièce inconnue qui plus est, jusqu’à la fin de mes jours.

« Bien sûr, vous pouvez continuer à te lamenter sue ce cadavre qui en a, clairement, besoin. Tu peux aussi aider à trouver une solution pour que nous puissions retrouver notre vie normale, mais je ne voudrais pas non plus te commander en quoi que ce soit aussi, bien entendu. Au fait, vous êtes? »



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Louange Strauss
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Louange Strauss
Ange déchu ou usurpateur
Sam 27 Jan - 20:02
Ce type était. Merde ! J’avais comme une montée de chaleur, une élévation générale de ma tension musculaire. Je me sentais crispée, nerveuse. J’étais mal. Ce pic de pression m’était presque inconnu. Étranger. J’étais à bout, comme cela m’arrivait souvent. Mais là, mon corps ne tombait pas sous le poids des coups. Il tenait. Qu’est ce qu’il allait faire ?!

« Ah, voilà, là je parviens mieux à te comprendre. Franchement, la prochaine fois, évite de jouer la personne trop propre sur elle, s’il te plait. Respecte moi un petit peu et, si ce n’est pas pour moi, respecte toi un peu plus voyons ! »

Qu… Quoi ? En quoi cet état terrifiant et inquiétant pouvait témoigner la moindre marque de respect ! Cette tension faisait de mon estomac un noyau de volcan. Je bouillonnais de l‘intérieur. Ce n’était que pur supplice. Et cet enfoiré s’en délectait bordel !

« Bon, maintenant que nous avons réglé ce problème d’égo un peu trop lumineux pour être réel, pouvons-nous commencer à réfléchir à une solution pour sortir ? »

Pour être réel, pour être réel. Ces mots me raisonnaient dans la tête avec cruauté. Comment pouvait il se permettre de me juger ainsi ? Il n’avait aucune idée de qui j’étais… Aucune ! Je me sentais bafouée et rabaissée. Lui qui parlait de respect, c’était manqué. Sur ces paroles, je lui jetai un regard noir et sombre, regard qui me fit presque frissonner…

« Bien sûr, vous pouvez continuer à te lamenter sue ce cadavre qui en a, clairement, besoin. Tu peux aussi aider à trouver une solution pour que nous puissions retrouver notre vie normale, mais je ne voudrais pas non plus te commander en quoi que ce soit aussi, bien entendu. Au fait, vous êtes?
-Louange, une jeune femme avec des principes, une volonté propre et des aspirations que tu ne saurais même imaginer. Un être plus complexe et torturé que quiconque ne saurait en juger en quelques minutes et deux ou trois passent de dispute. »


Je me redressais, prenant plus de stature et de détermination encore. Sur le chemin, j’avais ramassé le couteau… Je… pourquoi j’avais fait ça moi ? Je… tant pis. M’approchant de lui, je prenais soin d’être bien proche, presque menaçante. Je plongeais alors mon regard plus droit, net et tranchant dans le sien avant de reprendre.

« Tu me prends pour qui ? Une espèce de gamine paumée même pas consciente qu’elle va dans le mur ? Et si je l’ai choisi ce mur ! Qui que tu sois, je ne te permets pas de juger mes inspirations, mes rêves. Si j’ai choisis de me montrer ainsi, c’est qu’il a une raison. Et cette raison est valable : je ne te permets pas de remettre ça en doute. La lumière est autant une contrainte, qu’un fardeaux, qu’un phare qui brille pour sauver les navires perdus. Mais toi tu as déjà coulé. Alors je t'interdis de ternir la lueur de mon phare : je n'ai pas tué cet homme. »

Sur ces mots, je jetais par terre et d’un coup net le couteau que je serrais fort dans ma main. J’avais hésité. J’avais envie. Je voulais lui faire du mal. Mais c’était lui céder la victoire. Cet homme était mauvais, un être sombre et maléfique. Je refusais d’entrer dans son jeu. Je stoppais net le manège.
Me retournant alors directement, je m’approchais du cadavre, et je finis enfin par le fouiller. Bordel…. Le mec avait prit cher. Si je m’étais réveillé plus tôt. J’aurais peut être pu faire quelque chose… Mon regard vacilla un instant, accablé par la doute et la peine, avant de tomber sur le Graal. La poche de son pantalon était pleine. Chassant mes idées noires, j’engouffrais ma main dedans avant de tomber sur quelques bricole, et un jeu de clé. Je le sortit net, et reprenant ma stature et me rapprochais de cet enfoiré.
Je finis par porter les clés hautes devant nos deux visages, les tenant du bout des doigts.

« Avant d’oser parler de respect, témoigne en au minimum au personnes à qui tu parles. Tu seras un minimum crédible au moins comme ça. »

Et je finis par lâcher les clés, les laissant tomber au sol, ou le laissant les rattraper. Je n’attendis même pas l’issu de la chute d’ailleurs. Je m’étais déjà tourné pour aller m’asseoir contre un mur. Sur je chemin, je lâchai quand même quelques mots.

« Fait comme tu veux. Barre toi et retournes à ta vie normale comme anormalement désastreuse si ça te chantes. J’attendrais mon frère ici. Parce que j‘ai confiance en lui, c'est tout. »

Oui, je le jugeais un peu pour le coup. Mais un prêté pour un rendu non ? Je n’allais pas me gêner. Un chose me gênait en revanche. Je m’en rendis compte une fois assise. Ma lueur avait pâlie… Quoi ?!
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Mer 31 Jan - 10:14


La drogue, c'est mal




Ainsi le démon se réveillait dans ces yeux bleu ciel. Mes piques, presque amicales, avaient une nouvelle fois fait mouche et le regard qu’elle me lança était de ceux que je préférais. Un regard sombre ou le mépris et la colère se disputait aux restes de ce qui avait été un faux-semblant de bonne volonté. Elle pouvait se montrer aussi vertueuse qu’une sainte, si l’on grattait un peu le verni, on pouvait voir qu’elle était comme tout le monde. Hypocrite? Un peu plus que la moyenne, je l’avoue. Mais elle semble plein de bonne volonté donc ça contrebalance… La jeune femme se redressait, comme un loup alpha qui tentait de dominer les autres par sa stature. C’était peine perdue ici, j’avais bien assez de recul pour ne pas être influencé par les apparences.

“ Oh, je ne doute pas que tu sois complexe, jeune fille, je dis juste que ton air angélique ne prend pas avec moi. Pour qui est ce que je te prends? Personne pour le moment, tu es juste une inconnue que le destin a placé ici, une personne très intéressante à tester d’ailleurs. ”

Je prenais bien entendu tout cela avec philosophie. S’énerver ne servirait à rien, la tuer non plus. Pour le moment j’étais curieux. J’observais ses actions, analysant ce qu’elle piaillait depuis plusieurs minutes. Elle ne le savait pas encore, mais elle faisait bel et bien mon jeu à s’énerver ainsi. Je démontrai qu'elle avait une part sombre qu’elle semblait ignorer, il était de mon devoir de lui montrer tous les aspects de son existence pour savoir où cela allait la mener. Alors qu’elle revenait vers moi avec les clef, j’attrapais ces dernières avec un sourire amusé et la laissais repartir dans son coin.

“ Oh mais, du respect j’en ai vois tu. Cela fait bien longtemps que je foule cette terre du pied et je dois avouer que, de tous les “saints” que j’ai pu rencontrer, tu es surement celle qui a tenu le plus longtemps avant de céder à la colère. En ce sens, je te tire mon chapeau. Si je peux te donner un dernier conseil, tu ne devrais pas ainsi brider ton côté sombre -et ne me dit pas que tu ne sais pas de quoi je parle, tout le monde a une face cachée, bien différente de celle que l’on expose-, ça te bouffera tôt ou tard. ”

J’allais partir avant de me souvenir de ma tenue. Partir comme ça ne me posait pas de problème, mais attirer l’attention était autre chose, surtout avec mes forces amoindries. Je m’approchais donc de feu-Valentini avant de prévenir la boudeuse.

“ Un conseil, ne te retourne pas, merci. ”

Sans autre forme de procès, je posais un genou à terre avant de retirer la veste, la chemise et le pantalon du maccabe. C’était certes peu gracieux et pas mal tâché, mais il n’en avait plus besoin et c’était mieux que la tenue d’infirmière. Quelques secondes plus tard, la tenue précédemment mentionnée tomba à terre alors que je retrouvais des habits plus corrects. Une fois vêtu, je me dirigeai vers la porte tout en demandant.

“ Je vais chercher un bar ou autre pour le petit déjeuner. Libre à toi de venir ou non, j’invite. ”


- Adrenalean 2016 pour Epicode
Louange Strauss
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Ange déchu ou usurpateur





Louange Strauss
Ange déchu ou usurpateur
Mer 31 Jan - 20:03
Merde. Et en plus il se permettait de se la jouer « vieux sage ». Il se permettait de se pavaner avec ses connaissances et de les exhiber comme un génie. Bien sûr que la lumière n’était qu’un artifice, mais un artifice nécessaire. Enfin... rien que de l'admettre m'énervais ! Quant au côté « bridé » des instincts différents que j’avais... bordel mais je savais tout ça ! Je ne le savais que trop.. Si quelqu’un cherche le suicide, pourquoi ne pas le lui laisser ? J’avais décidé de foncer dans le mur. C’était à moi que revenait cette décision ! Et à aucun de ses conseils balancés en l’air.
Il pouvait bien crever, traîner ce cadavre dans la boue je m’en moquais : j’étais arrivé trop tard et cela était plus de mon ressort. Je vis cependant rapidement son but : se changer. Soit. Il pouvait revêtir tout vêtement qui lui plaisait. Il ne changeait pas l’image que j’avais de lui. Cet homme était mauvais. Mal. Douloureux…

“ Je vais chercher un bar ou autre pour le petit déjeuner. Libre à toi de venir ou non, j’invite. ”

Invite ? Il invitait ? Accepter, c’était passer un pacte avec le diable. Trop peu pour moi. Il pouvait bien me balancer son « savoir » à la gueule, je m’en foutais. Aussi me levais-je, sans un mot. Après tout, c’était à mon tour de lui réserver une surprise...
Je le laissais ouvrir pour finalement lui emboîter le pas. Seconde après seconde, le bruit sourd de nos pas entremêlés faisaient comme un échos discordant et étrange à mon cœur. Cet homme faisait tout pour me faire sortir de mes gonds. Me mettre à bout. Soit. Mais la colère n’avait rien de contradictoire avec mes envies. Elle n’en devenait que flamme qui brûlait encore plus. La détermination.

Aussi, mon sourire était revenu une fois que nous fûmes sortis. Ma lueur revenue, brillait même plus qu’avant. Je tournais finalement mon regard vers lui, une moue légèrement suffisante et presque trop positive : il ne m'atteignait plus.

« Je te concède une victoire. Si le phare brille, il peut agir dans le sens des gens qu’ils guide. Il peut briller alors même qu’il rejoint le port. Il peut lutter, être acteur et non juste guide. Mais laisse moi te dire une chose : ce n’est ni haine, ni colère que tu as vu en moi. Ce n’est ni obscurité, ni côté sombre. C’est au à la flûte ce qu‘est le vent, à l’orage ce qu‘est que tonnerre. C’est la flamme de la lumière. Un cristal de volonté à l'état brute. »

Sur ces mots, je tordais ma trajectoire, marquant une césure nette avec sa direction.

« Tu as vaincu une manche, sans en gagner la guerre. Une image, un symbole de lumière parfaite, sert dans son apparence. Mais je suppose qu’un temps viendra pour la lumière d’agir, de se donner les moyens de prétendre ce qu’elle hurle. »

Baissant le regard, je tombais finalement sur une lueur différente dans ma main. Le couteau brillait sous le soleil en train de se lever. Surprise de l’avoir ainsi ramassé, je lâchais un léger rire échapper. Finalement, je le rangeais dans ma botte. Bordel, foutue soirée !

« Si le christianisme est rempli d’anges, les vikings eux avaient des valkyries. C’est ça qu’il me faut devenir : tu as marqué un point. Un ange guerrier. Un être qui inspire, et surtout qui se bat. Et je sais que j'en ai la force. De battre contre tout ce qui barre sa route, y comprit les gens qui ne croient en rien comme toi. »

Finalement, je décollais rapidement du sol en quelques battement d’ailes. Et je disparaissais du champ de vision de ce type. Mais après quelques minutes je reposais pied à terre. J’avais parlé dans une façade : je voulais moi aussi le piéger et jouer la comédie. Mais mes propres paroles m’avaient plus touchées que prévu, tellement que je remarquais à peine la panique qui semblait avoir envahi la ville. Me posant dans une petite ruelle déserte, je ressortis le couteau de ma botte pour poser dessus un regard de détresse. Tout ce que j’avais dis sonnais beaucoup trop vrai… Merde ! Je ne comprenais même plus ce qui était le fond de vérité, et ce qui était le mensonge…

Et ce matin là, je ne parvins pas à démêler le vrai du faux. Aussi rentrais-je dans notre planque du moment : Jack devait y être et s’y trouver avec des réponses. Mais pour une fois, je m’y rendais à pied : je n’avais pas envie de voler. Plus envie de briller et guider. Juste envie d'être moi, juste aujourd’hui. Je ne pus me résoudre à jeter le couteau non plus, d’ailleurs…
MERDE !





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