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Encore un soir de travail, il faut dire que les clients ne sont pas toujours les plus faciles à gérer dans le travail d'Eli mais ce client là est un peu particulier. En tout cas rien ne peux présager ce qui suivra...
“Le sang procure toujours la même ivresse, le même sentiment de victoire et de plénitude à celui qui le verse.”
Les rayons descendant de la fin d’après-midi filtrent à travers les rideaux. Une forme s’éveille sous la couette blanche, comme un cocon de nuage autour d’un petit corps svelte encore à demi ensommeillé. Une tignasse aubergine dépasse du duvet blanc et des yeux emprunts de fatigues s’éveillent. La nuit, enfin, l’après-midi avait été courte. Elisabeth avait été chez une amie après le travail et avait fini la nuit et la mâtiné là bas pour l’écouter parler de cet enfoiré qui l’avait abandonné après l’avoir pris dans les toilettes d’un bar. Cette fille était désespérante, même après de multiples fins de nuits foireuses, elle réussissait encore à ce faire avoir par ce genre de mec inutile en manque de sexe. Le plus agaçant, restait encore qu’elle pouvait avoir tellement mieux que ses soûlards dégoutants… La forme s’étire longuement et le visage pas du tout réveiller d’Eli sors de la couverture. Elle lâche un soupire agacé et vire la couette d’un coup de jambe agacé, il était plus que temps de bouger puisqu’elle travaillait dans quelques heures maintenant et qu’elle n’était pas en retard, jamais.
Après avoir trouvé, tout au fond d’elle la motivation de sortir de ce nuage, elle met de la musique, comme toujours pour être un minimum de bonne humeur, rien de mieux qu’une musique entraînante. Elle baille et s’étire en ce dirigeant vers la douche ou elle se dévêtit pour finalement se laisser couleur sous une douche délicieusement brûlante. Un soupir de bien-être quitte ses lèvres tandis que l’eau coule sur sa peau de neige. Une fois la douche faite, elle se sentait bien plus à même d’aller bosser et surtout de bien meilleure humeur. La true blood s’enroule dans une serviette et se dirige vers la chambre pour une tenue dans son placard. Bien évidemment, elle mit plusieurs minutes avant de trouver une tenue adaptée. Un peu sexy, mais pas trop histoire de ne pas avoir besoin d’être désagréable avec quelques idiots qui tenteraient de s’approcher un peu trop.
Elle sort une paire de collant noir avec une couture qui remonte jusqu’en haut des cuisses, jupe patineuse noire ainsi qu’une chemise blanche qui pourrait faire penser à une chemise d’homme, mais qui n’en était pas une et un veston noir un peu comme pour un costume masculin, mais qui tranchait avec la jupe très féminine. Elle attrape une paire de bottines noires et se dirige vers la cuisine d’une démarche rapide mais légère comme toujours. Ouais, ok, elle avait peut-être sous-estimé sa capacité à être à l’heure en tout temps puisqu’il était près de vingt heures et qu’elle devait être là-bas pour vingt heures trente. Une chance qu’elle n’habite qu’a quelques rues et qu’elle n’ai pas beaucoup de chemin à faire pour y arriver. Elle sèche ses cheveux rapidement, les laissant boucler à leurs grès, ajoutant seulement une légère couche de mascara sur ses cils en vitesse en arrivant devant le miroir de l’entrée. Même si ce n’était pas sa préférence, une barmaid se devait d’être présentable.
Un petit coup d’œil sur l’heure la ramena à la réalité et il ne lui fallut que quelques minutes pour mettre ses bottes et sortir de son appartement pour avancer dans les rues qui commençaient à être animées d’un autre genre de clientèle, une clientèle plus jeune et festive, mais aussi plus agée et plus pitoyable à la fois. Un soupire ce soulagement quitte ses lèvres lorsqu’elle atteint l’endroit deux minutes avant de commencer. Elle pénètre dans le bar assez chic en soit, du moins tant qu’il n’était pas bondé puisqu’une fois plein, il se remplissait, l’endroit perdait nettement de son “ chic “ et devenait comme tout les autres bar, un endroit peu fréquentable. Elle comment donc à s’installer, préparant les bouteilles, les verres et vérifiant les stocks avant l’ouverture qui serait assez calme jusqu’à vingt-deux heures.
Cela faisait maintenant plusieurs mois que j'avais passé cette première nuit avec Carla. Une true-blood, un être fantastique capable de tant de chose. J'aspire à devenir l'être le plus puissant, j'ai déjà surpassé la race humaine, il me faut maintenant surpasser mon stade de vampire, ce que j'ai essayé de faire avec mon implantation cyborg, mais il me faut plus... Et devenir un true-blood me permettrai de surpasser mon stade de vampire cyborg. Cela me permettrai également d'avoir plus de contrôle et d'utiliser plus longtemps mon implantation.
Après ma rencontre avec Carla j'ai réussi à obtenir son numéro, mais apparemment bien qu'étant une true-blood elle semble avoir des préoccupations et des problèmes personnels... Moi qui la croyais surpuissante et sans compassion apprendre d'elle qu'elle se soucie des autres et cherche le bonheur dans le leur je trouve cela désolant. Mais je dois me plier à ses volontés et à ses désirs aussi futiles qu'ils soient si je veux un jour pouvoir obtenir l'immortalité et la puissance d'un true-blood grâce à elle. Le destin m'a offert un beau cadeau, il ne faudrait pas que le gâche.
Ayant effectué une mission des rapaces hier, je veux simplement me détendre aujourd'hui et me trouver un cible simple d'accès que je pourrait soit tuer, passer du bon temps avec, ou la réduire en esclavage selon mes envies. Quand je pense qu'il y a moins d'un an je n'aurai jamais oser réduire un humain en esclave j'en ris encore... Les humains sont ridicules maintenant que j'ai réussi à m'élever et devenir une race supérieur, un vampire. Et quand j'aurai évolué en true-blood je pourrai alors réduire tout le monde en esclave, le monde sera miens... Mais il me faudra du temps, de la patience, et de la malice.
Il est temps de me préparer, je me déshabille pour pouvoir enfiler des vêtements plus propice à une soirée. D'abord j'enfile un pantalon emplis de carré rouges et violets. Une ceinture noire avec un cœur jaune au milieu. Ensuite un débardeur moulant bordeaux surmonté d'une redingote en cuir sans manches. Et au bout de mes main gracieuses, deux mitaines en cuir avec un cœur violet sur le dos. Et pour supporter mes pieds je mis des bottines à petits talons pour rester supérieur. Une fois ma tenue endossé, je m'appliqua de l'eye-liner et du rouge à lèvre violet pour plus de glamour.
Je suis maintenant prêt pour sortir me détendre un peu et m'amuser avec de petits humains. Je suis à mon plein potentiel, je ne manque pas d'une seule goûte de sang, en cas de problème je pourrai arrêter le temps pendant un maximum de 7 secondes. Ce soir, je suis complètement libre de m'amuser comme je le veux, d'improviser un petit drame théâtrale ou encore d'en faire une comédie ; à mes yeux en tout cas. Je n'ai pas spécialement de bar ou de maison close en tête, je me balade juste jusqu’à trouver un bar suffisamment intéressant pour que j'aille y jeter un coup d’œil. En soit il est encore très tôt, vingt et une heure pour être exact. J'aurai vraiment le temps de profiter de ma soirée, c'est parfait.
Je m'arrête finalement devant un bar assez chic dans lequel je n'étais jamais allé. J'entre tranquillement, comme à mon habitude, avec une démarche apaisée, mais sûr de soi. Je cherche déjà rapidement si je n'ai pas de cible de prédilection dans les clients. Au niveau de l'odeur, du comportement ou du look. Finalement rien d’intéressant pour l'instant... mais pas la peine de s'inquiéter, j'ai tout mon temps. Je m'approche des tabourets encore presque vides jusqu'à apercevoir la barmaid... Elle, j'ai cru le temps d'un instant voir Carla... Elle lui ressemble énormément, peut-être est-ce l'envie de plus de pouvoir qui me fait pensé ça ? Non... impossible, elle lui ressemble toujours, même après l'avoir réexaminé je n'arrive pas à m'enlever le fait qu'elle ressemble trop à Carla. Même si les couleurs ne correspondent pas, et les mouvements non plus, il y a cet air, et surtout cette senteur. Son odeur, sa vraie odeur, et non son parfum, ressemble à celle de Carla... Ces cheveux bien que de couleur différentes me les rappelaient... Aujourd'hui ce ne sera finalement pas de tout repos, il faut que j'en apprenne plus sur cet barmaid !
"Excusez moi, belle demoiselle, je souhaiterai me raffraichir avec un Manhattan. Vous avez ça pour moi ?"
J'engage donc la conversation de manière simple, mais avec une voix douce et agréable, presque sensuelle. Il faut que je parraisse le plus attirant possible, il faut que je puisse parler avec cette demoiselle qui, je l'éspère, a un lien avec Carla.
Encore un soir de travail, il faut dire que les clients ne sont pas toujours les plus faciles à gérer dans le travail d'Eli mais ce client là est un peu particulier. En tout cas rien ne peux présager ce qui suivra...
“Le sang procure toujours la même ivresse, le même sentiment de victoire et de plénitude à celui qui le verse.”
Bon, ok, c’est vrai que la vie ne vous offre pas toujours ce dont vous avez toujours rêvé. Je veux dire Elisabeth n’avait certainement pas rêvé de finir ici, dans ce bar moyennement fréquentable à servir des verres à des hommes moyennement présentables et le tout après une journée moyennement agréable. Dans la même lancée, elle n’avais jamais rêvée de vivre indéfiniment, elle aurait préféré vivre une vie normale, qui se serait passée comme dans les vieux films américains à bas budget. Elle aurait rencontré son futur mari au lycée et après de nombreuses péripéties, ils auraient finis par avoir leurs diplômes dans de grandes écoles et ce serait marié et aurait fait des enfants, deux garçons et une petite fille. Ils auraient vécu une vie heureuse, auraient eu des petits enfants et auraient finis leurs vies ensemble, comme elle avait commencer.
Mais ce n’était pas le cas, et ça ne le serait jamais. Elle était condamnée à vivre jusqu’à ce qu’elle meurs un jour par on ne sait quel miracle, changer de travail encore, fuir les liens sociaux encore, et tout recommencer, encore et toujours. C’est une des raisons qui faisait qu’aujourd’hui comme il lui arrivait parfois, elle n’était pas de parfaite humeur. Les clients avaient commencé à entrer dans le bar et elle tentait d’afficher le sourire commercial qu’elle était obliger d’avoir sur les lèvres alors même qu’un mec d’une cinquantaine d’années qui semblait avoir commencé à boire dès le matin même lui demandait sa troisième bière en l’espace de quelques instants. Elle sert une autre bière et la pose sur le dessous de verre en face de lui tout en tentant de ne pas lui lancer un regard qui le ferait fuir, ben ouais elle n’était pas la plus impréssionnante, mais elle savait être convaincante quand elle avait décidé quelque chose.
Un autre regard attira son attention sans toutefois qu’elle ne le regarde s’y attarde, juste l’espace de quelques secondes tout au plus. Un homme au style assez atypique la regardait, enfin fixer serait plus juste. Il était assez grand et blond, portait une tenue plus que colorée et ses yeux rubis était soulignés par un trait d’eye-liner. Il était beau, dans le genre vraiment beau malgré son style un peu étrange, elle n’était pas la mieux placée pour juger, et de toute manière, ce n’était pas son genre, elle était plutôt du genre franche et direct que commère vicieuse.
Ce n’est que lorsqu’elle entend sa voix l’interpeller qu’elle ce retourne vers lui et le regarde avec un regard mi-amusé, un sourcil arqué pour marquer l’ironie de sa question. Elle prépare donc sa boisson, et la place devant lui sans oublier le dessous de verre. Elle le regarde dans les yeux pour tenter de sonder son esprit, sans jamais détourner son regard, celui-ci ne renvoyant ni amitié ni même gentillesse, juste de la curiosité et un peu d’incrédulité.
“- Eh bien étant donné que nous sommes ici dans un bar, je suppose que oui. Enfin, si vous essayez de demander un verre d’alcool dans une laverie, je ne vous promets pas qu’on vous en serve un cependant. “
Du second degré, et de l’ironie, oui en fait ça lui ressemblait assez bien, c’était même carrément elle, Elisabeth ne fait pas partie de ses filles agréables et gentilles qui vous donnent envie d’apprendre à la connaître, elle aurait plutôt tendance à donner envie de fuir en courant ou de partir en levant les yeux au ciel tout en se demandant ce qu’on à fait pour tomber sur une nana pareille. Peut-être que c’était ce qu’il allait faire, sa réaction promettait d’être intéressante.
J'étais vraiment intrigué par cette femme, elle ressemblait énormément à Carla. Non pas qu'elle avait des attributs vraiment ressemblant, une sorte d'aura. Je ne saurai vraiment décrire précisément mes émotions, c'était la deuxième fois que je me sentais un tant soit peu déstabilisé mais en même temps trop attiré pour pouvoir flancher. Je commande simplement un manhattan avec une question toute bête, ni plus ni moins, je n'allais pas montrer me montrer pédant et tenter une phrase complexe juste pour un verre, je ferai ça plus tard en cas de nécessité. Ici le but est simplement d'engager une conversation tout ce qu'il y a de plus normal, je verrai ensuite si elle a bien un lien avec Carla ou non, bien que je soit sûr que oui.
“- Eh bien étant donné que nous sommes ici dans un bar, je suppose que oui. Enfin, si vous essayez de demander un verre d’alcool dans une laverie, je ne vous promets pas qu’on vous en serve un cependant. “
De l'ironie ? Pour une phrase aussi banale ? Bien, je vois qu'elle est joueuse et surtout moqueuse, je dois avouer que c'est quelque chose que j'apprécie chez les gens quand ils savent le faire de la bonne façon. Ici c'était simple mais efficace. Je souris, prend mon verre, bois une gorgé et le repose.
"Je m'avoue vaincu, ma question était effectivement peu intelligente mais avait son utilité. La votre, était intelligente mais inutile."
Je continuais de sourire, tout en fixant la demoiselle, le regard perçant, mais elle ne semblait pas déstabilise le moins du monde... Elle était quelque chose, vraiment. Elle était tellement intéressante, comment ne pas être intrigué par cette... femme ? Ou peut-être autre chose ? Un vampire ? Ou peut-être comme Carla, une true-blood qui sait ? Je pensais à me montrer sûr de moi, j'allais surement me prendre encore une moquerie comme pour ma première phrase, mais j'étais sûr que ça l'amusais au fond, alors autant lui donner une occasion claire.
"Et vous savez, avec un peu d'insistance et de patience, je suis sûr qu'on me servirai ce que je veux dans une laverie, y compris de l'alcool"
J'avais gardé mon sourire mesquin mais principalement sûr de moi. J’attendais une réponse ironique et moqueuse, espérant au fond de moi qu'elle réussisse à me rabaisser... C'était bien la première fois que recherche ce genre de chose, mais c'était nécessaire pour pouvoir continuer la conversation. Si elle pense avoir le dessus, elle sera satisfaite et cherchera plus... C'est une réaction logique, il ne faut juste pas que je la lasse.
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Sam 10 Fév - 4:29
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